top of page
orphiCube par Laurent Touzeau avril 2017

l'OrphiCube

Atomic Flonflons

Alban Darche : Compositions, saxophones et clarinette

Chloé Cailleton : Chant
Nathalie Darche : Piano
Didier Ithursarry: Accordéon

Matthieu Donarier : Saxophones et clarinettes

Marie-Violaine Cadoret : violon

Stéphane Payen : Saxophone alto
Olivier Laisney : Trompette
Christophe Lavergne : Batterie

Sébastien Boisseau : Contrebasse

/FR

« Je souhaite restituer une musique qui exprime immédiatement la somme des souvenirs acoustiques ancrés en chacun de nous » explique Alban Darche pour présenter son Orphicube.
Il parle aussi de « bandes‐son de nos existences », de « bande originale d’un film imaginaire. »

Atomic Flonflons, c'est exactement ça : pas moyen d'écouter les douze morceaux du nouvel album de l'Orphicube sans que vos neurones ne se mettent à mouliner pour puiser des images au fin fond de votre mémoire.
Des scènes vécues. Ou pas. Des lieux familiers. Ou rêvés. Des couleurs. Des corps. Des qualités de lumière. Des qualités d'air : limpide et vif, moite et enfumé. Du brouillard et de la lucidité.

À chacun son vécu. À chacun sa base de données, bien rangée ou en foutoir, entre os frontal et occiput. C'est là, directement, que puise la musique d'Atomic Flonflons.
Une nostalgie accordéonnière. Un roulement de tambours à la Luis Prima. Une voix, haut posée sur canapé de sax. Une Paloma teutonne. Une java (forcément) canaille. Une clave sud‐américaine, une mélodie française fin XIXe, une croonerie du milieu du siècle suivant...

À chaque fois, les images apparaissent : un cabaret berlinois, l'aura chaleureuse d'un bar qui éclaire la nuit au bout d'un quai mouillé, la nostalgie rose bonbon d'une héroïne de Demy, le clin d'œil coquin d'une Betty Boop.
À chaque fois, on se retrouve en terrain étrangement familier. Les « marqueurs » stylistiques sont là, affirmés. Mais ce sont des repères qui tracent des perspectives aussi trompeuses que ces miroirs déformants des palais des glaces des fêtes foraines : on s'avance, sûr du chemin qu'on emprunte, mais c'est pour mieux se cogner à un inattendu changement de direction.

Dans chaque morceau on commence par s'installer dans un décor familier avant de se rendre compte qu'il s'est produit une sorte d'accident spatio‐temporel qui nous a plongés dans un univers parallèle. On perçoit, on ressent des distorsions. Cette étrangeté pourrait déranger, bloquer, paralyser. Mais non.

Quand on écoute des titres aussi explicites que «Tango vif», «Musette», «Ragtime», « Java » ou «Rythm Song», même si le rythme est (volontairement) bancal, la pulsation s’impose.

Faudrait pas grand‐chose pour qu'on se mette à danser...   Thierry Mallevaës

/EN

« I want to explore the sonic memories deeply rooted in each of us, like a soundtrack of our lives and of our imagination »

This is how Alban Darche talks about his band L’Orphicube.
« Atomic Flonflons » takes a hard look in the mirror, as a way to speak to us all. The twelve new tracks get your mind looking for old photographs, and stories down memory lane.

Experiences and familiar places blurred by time, become dreamy as if they never existed. Each of us has built a story out of our own lives. The facts are as important as the fiction we fill the blanks with.

That is where « Atomic FlonsFlons » comes from.
Playing with genres, symbols and name-dropping (accordeons, 19th century melodies, Tango, Muzak, Ragtime...) through time and space; the album always clings to memory or a fantasy, whether it’s a European cabaret from the twenties, a Demy soundtrack or Betty Boop’s naughty wink.

Each tracks brings up the strangely familiar. Like a mirage, a game of mirrors and smoke, the straightforward path we’ve been led to is never like we expec- ted it to be. Turning the listening experience into thrilling adventure.

All these recollections do not forget that what we remember the best is usually effortless like a foot stomping to a swinging pulse.
Let’s dance.

The album always clings to memory or a fantasy, whether it’s a European cabaret from the twenties, a Demy soundtrack or Betty Boop’s naughty wink.

bottom of page