Le Gros Cube #2
Un big-band complet / A 17 musicians large ensemble
booking Simon Barreau
+33 (0)6.32.37.21.21
Un jazz vibratoire qui s’offre comme un splendide voyage au pays du souffle et de la générosité.
Denis Desassis
Cartomancie et groove. C’est très fort, et c’est très beau.
INDISPENSABLE Jazznews par Pierre Tenne
Le grand talent de Darche, c’est de toujours se renouveler avec une joie gourmande et enfantine, sans jamais diluer son identité.
ÉLU Citizenjazz Franpi Barriaux
Un disque intense et tendu, qui semble faire écho à l’urgence des temps actuels.
CHOC Jazzmagazine, Jean-François Mondot
The playing is terrific and the charts are stirring.
thenecessaryblues.com James Coblin
The latest from Alban Darche is a nice reminder that the fascinating eccentricities that mark his music are, in their own way, an extension of jazz tradition. The newest incarnation of his ensemble Le Gros Cube takes the form of a big band, and though the music has everything we’ve come to expect from Darche—bold harmonic surges and melodies wide as the horizon—it also channels the quirky turns of phrase and unorthodox shifts in cadence that characterize his music.
The Best Jazz on Bandcamp, Dave Sumner
...big band led by the great Alban Darche , it mixes people from NYC, all parts of France , other countries in Europe and the whole is better than the sum of its parts.
Daniel Yvinek
Alban Darche : saxophones, compositions et arrangements
Etienne Manchon : piano
Gilles Coronado : guitare
Sébastien Boisseau : contrebasse
Christophe Lavergne : batterie
REEDS
Jon Irabagon (US) - Matthieu Donarier -Loren Stillman (US) - Stéphane Payen -
Alban Darche - Jérome Masco - Rémi Sciuto ou Elisabeth Paniez
TRUMPETS
Joël Chausse - Geoffroy Tamisier - Jean-Paul Estiévenart (BE) - Laurent Blondiau (BE) - Olivier Laisney
TROMBONES
Jean-Louis Pommier - Samuel Blaser (CH) - Martin Gilloire - Jules Boittin
Morgane Pommier (basse)
+Matthias Quilbault : tuba on the album
John Fedchock (US) : trombone lead on the album
Marie Krüttli (CH): piano on the album
/FR
Parmi les innombrables métaphores machinistes qui ont déboulé dans l’histoire des « grands formats », celle du « gros cube » est inédite et parfaite pour qualifier cet orchestre flambant: tour à tour ronronnant, ronflant ou rugissant, rutilant mais jamais trop, il fait moins penser à une formule 1 qu’à un joyeux ballet de motards en goguette, chorégraphié de main de maître. De l’instrumentation la plus classique du big band, Alban Darche réussit à tirer des combinaisons inouïes, démontant et remontant sans cesse les sections, revissant les sons à la façon d’un « meccano musical » confié à un enfant surdoué. Chacun des dix-sept membres de l’orchestre - tous solistes - semble galvanisé par une extrême liberté, grâce aux échappées vrombissantes que lui ménage une orchestration tout aussi cohérente que spectaculaire. Quant aux parties harmonisées, elles possèdent une qualité «vocale» exceptionnelle dans le jazz instrumental actuel. G.ARNAUD
/EN
Amongst all the machine-linked metaphors used in the history of large groups in jazz, that of Alban Darche’s Gros Cube (literally “Big Bike”) is unusual, but absolutely perfect for describing this brand new band. It can purr, snore, or roar in turn; it can even gleam and sparkle, but it never goes over the top. The impression it leaves is less one of a Formula 1 engine than that of a gleeful ballet of bikers out for a good time, swept along in a masterly choreography. Alban Darche succeeds in inventing the most improbable combinations of instruments out of the strictly classical instrumentation of the typical Big Band; he’s constantly putting sections together then dismounting them, as if it were all a musical meccano and he’s a child “screwing” the new sounds together with his particularly gifted hands.
Each of the 17 members of the band – all soloists – seems galvanised into action by a strong sense of liberty, thanks to the roaring breakaways the coherent and spectacular orchestration allows them. As for the collective harmonised parts, they all show an outstanding “vocal” quality that is virtually unknown in current instrumental jazz. G.ARNAUD
UN FORMAT AMÉRICAIN, POUR ALLER DU FAMILIER AU DÉROUTANT/
BIG BAND AESTHETICS WITH A PERSONAL TOUCH
Entretien/ITVW Alban Darche / Thierry Mallevaës, 2020
FR
Le Gros Cube, numéro 2 ?
Numéro deux, parce qu’il y a eu un numéro un. Dans la foulée du trio Le Cube, au début des années 2000, je crée un grand orchestre, Le Gros Cube (14 musiciens). Un premier disque "La Martipontine" est sorti en 2005, suivi de "Polar Mood", "Le Pax", avec Philippe Katerine et "Queen Bishop" avec un Gros Cube augmenté (piano, deuxième batterie, trois chanteurs).
Ça a duré une dizaine d’années. À partir de 2012, j'ai continué en format un peu réduit avec l’Orphicube (9 musiciens). Avec cette formation hybride, j'ai pu explorer le champ de la musique de chambre.
Pourquoi une renaissance ?
Le grand orchestre, l’émotion particulière que suscite une grande formation dans le public, c’est quelque chose qui m’intéresse toujours. Et je voulais travailler sur une instrumentation traditionnelle.
Traditionnelle ?
Dans mon premier Gros Cube, j’avais une instrumentation originale, avec des sections incomplètes. Dans Le Gros Cube #2, j’ai opté pour un big band à l’américaine : cinq sax, quatre trompettes, trois trombones et tuba, et une rythmiquepiano, guitare, contrebasse et batterie.
Donc dans le respect du "modèle" américain...
Je voulais me confronter effectivement à ce modèle. Le big band, c’est comme un quatuor à cordes en musique classique : une configuration idéale pour faire vivre la musique. Un big band ainsi "calibré", si ça a traversé les années, c’est parce c’est ce qui fonctionne le mieux, avec un équilibre naturel. Pour être dans un rapport filial avec l'Histoire des big bands j'ai aussi décidé d'enregistrer dans des conditions « live », tout le monde dans la même pièce.
Et la musique elle-même, américaine ?
Je continue à avoir une écriture personnelle, mais dans un cadre historique. Et avec un enracinement dans ce qui fait la spécificité du big band. Dans l’orchestre, j’ai voulu quelques musiciens américains pour me confronter à leur connaissance et à leur pratique : Jon Irabagon et Loren Stillman (saxs), John Fedchock (tb lead). Du big band, ils en font depuis toujours. Et plusieurs ils jouent et ont joué dans les plus grands big bands du monde, Woody Herman, Maria Schneider, le Liberation Music Orchestra, le Vanguard jazz orchestra.
Et qui avec les Américains ?
Deux Suisses avec qui j’ai déjà mené plusieurs projets : Samuel Blaser (tb) et Marie Krüttli (p), un belge, Jean-Paul Estiévenart (tp), pour la première fois dans les rangs à l'instar de Joël Chausse le lead trompette. Les autres musiciens sont français et tous habitués de mes orchestres : Sébastien Boisseau (cb), Christophe Lavergne (d), Matthieu Donarier (sax, clar), Jean-Louis Pommier (tb), Geoffroy Tamisier et Olivier Laisney (tp), tous des solistes.
Et parmi tous ces solistes, quelle place pour le saxophoniste Alban Darche ?
Justement, ça n’a pas été évident : pas la peine d’inviter des musiciens comme ça, d’écrire pour eux et de ne pas les laisser jouer en prenant moi-même tous les solos. Après une longue réflexion j'ai opté pour le ténor. Je ne serai pas le seul à ce poste mais c'est celui qui me permettra le mieux de m'exprimer. Ce poste au milieu de la section sax est centrale, et reste une bonne place pour diriger. Confier le lead alto à des américains permet de colorer immédiatement le son de l'orchestre.
Revenons à la musique : à quoi s'attendre avec Le Gros Cube #2 ?
C'est un assemblage de morceaux inédits et de morceaux réorchestrés. Avec Le Gros Cube #2, je sais que j’ai à ma disposition une machine qui va fonctionner immédiatement, qui va mettre le public en terrain connu, mais qui sera aussi à l’aise dans un registre plus déroutant.
C’est ça qui m’intéresse : passer du familier au déroutant, offrir du déroutant qui sonne "classique". Proposer des couleurs très personnelles dans un paysage familier, ou bâtir un paysage complexe avec des couleurs pourtant évidentes.
EN
Le Gros Cube, number 2 ?
Number two, because there was a number one. In the wake of Le Cube trio, in the early 2000s, I gathered a large ensemble, Le Gros Cube (14 piece band). The first album La Martipontine was released in 2005, followed by Polar Mood, Le Pax, with Philippe Katerine and Queen Bishop with a greater Gros Cube (piano, second drum set and three singers). It lasted about ten years.
Since 2012, I 've pursued with reduced ensembles as L'Orphicube (9 musicians). With this lighter orchestra, I was able to explore the field of chamber music.
Why do you consider this a rebirth ?
With big bands, the special things emerge with the audience. That experience is something that I always cherish. I also wanted to work with a traditional instrumentation.
Traditional ?
On the first Gros Cube , I had a specific instrumentation, with incomplete sections. For Le Gros Cube #2, I chose an American-style big band: five saxs, four trumpets, three trombones, a tuba, and a rhythmic piano, guitar, double bass and drums.
American-style?
I wanted to play with this tradition. The big band is like a string quartet in classical music: an ideal setup for bringing music to life. This traditional ensemble is common to this day because it works best, it's got a great balance. To stay with this tradition, I also decided to record it “live”, everyone in the same room.
And the music itself, American-influenced ?
I try to give my own twist for sure, keeping this historical background in mind, with a rooting in the big band sound. In the orchestra, I wanted a few American musicians to share their knowledge and practice: Jon Irabagon and Loren Stillman (saxes), John Fedchock (tbn lead). They've always been doing it forever, that's how they learned music. And many of them play and have played in the greatest big bands in the world, Woody Herman, Maria Schneider, the Liberation Music Orchestra, the Vanguard Jazz Orchestra.
Can you tell us more about the musicians ?
Two Swiss with whom I have already carried out several projects: Samuel Blaser (tb) and Marie Krüttli (p), and other familiar faces like the belgian Jean-Paul Estiévenart (tpt). There are also new collaborators like Joël Chausse on the lead trumpet. The other musicians are all long time companions: Sébastien Boisseau (db), Christophe Lavergne (dr), Matthieu Donarier (sax, clar), Jean-Louis Pommier (tbn), Geoffroy Tamisier and Olivier Laisney (tpts), all soloists.
Among all these soloists, where did Alban Darche the saxophonist stand ?
Exactly, it was not easy. There's no need to invite musicians of this caliber, to write for them and not to let them play, taking all the solos myself. I opted for the tenor. I'm not the only tenor but it allows me to express myself the best. This stand in the middle of the sax section is central and remains a good place to direct. Entrusting the lead alto to Americans immediately gives the right balance to the sound of the orchestra.
So what is to expect from Le Gros Cube #2 ?
It is a collection of unpublished pieces and re-orchestrated pieces. With Le Gros Cube #2, I know that I have a fully functional orchestra at my disposal, the set up will make the audience feel at home, giving more space to include more demanding pieces. That's what interests me: coming from common ground to bring more sophisticated ideas. Offering very personal echo in a familiar landscape, or building a complex landscape with obvious tones.
Presse quotes from previous albums / Extraits de presse
"Des compositions aux couleurs intenses" "Intensely coulourful compositions" All about Jazz
"Truly popular and intelligent / Réellement populaire et intelligent" Citizen Jazz (ELU)
"Dazzling, of rare density / Eblouissant, un univers d'une rare densité" Jazz News (Indispensable !!!)
"A facetious music / Une musique facétieuse" Jazzmag (Choc)